lundi 20 avril 2015

"Si vous voulez comprendre un enfant, aimez-le, ne le blâmez pas..." Krishnamurti


Krishnamurti nous invite à cette réflexion :
« Je dois aimer la chose même que j’étudie. Si vous voulez comprendre un enfant, aimez-le, ne le blâmez pas, jouez avec lui, observez ses mouvements, ses caractéristiques personnelles, son comportement. Mais si vous ne faites que le blâmer, le contrarier ou l’accuser, toute compréhension de l’enfant est exclue. De même, pour comprendre ce qui est, vous devez observer ce que vous pensez, ressentez et faites d’instant en instant ».

Le silence de nos pensées généré par la pratique de la méditation favorise grandement l’attention pure et simple à l’enfant. Si nous sommes préoccupés, l’enfant ne se sentira pas à l’aise, de même que lorsqu’il se sent ignoré. Alors que si nos pensées sont pleines de bonnes intentions, elles rayonneront positivement sur l’enfant.
            
Ainsi, par la visualisation, il est possible d’ajuster son regard et ses pensées afin d’être le plus possible en accord avec soi-même et ainsi en accord avec l’enfant. Visualiser, c’est méditer[1], or méditer c’est justement mesurer de manière juste et prendre les mesures nécessaires ! Chaque être est unique et doit s’ajuster de manière unique à l’Autre. Il s’agit d’un dosage subtil fait de « ni trop », « ni pas assez » afin d’atteindre petit à petit l’équilibre, ni dans l’éloignement et l’indifférence, ni dans l’intrusion et la préoccupation, mais une juste distance entre l’enfant, la mère et le père.

C’est le même processus à l’œuvre dans la pratique de la visualisation : plus la concentration est forcée (volonté de bien faire) ou relâchée (peur de ne pas y arriver), plus l’exercice est désagréable ou ennuyeux. La voie du milieu, celle qui consiste à  poser son regard sans chercher à voir, sans penser et en laissant venir, semble la voie qui conduit naturellement à la vision du monde invisible. L’entraînement fait ensuite la qualité d’image !


[1] Méditation, med- : racine indoeuropéenne qui, d’après Benveniste, a le sens de « prendre avec autorité des mesures appropriées », d’où ses différentes valeurs dans les langues indoeuropéennes : « penser, réfléchir », avec l’idée d’une pensée qui règle, ordonne (grec medein), « gouverner, régner », « mesurer », « juger » Méditation au sens religieux « contemplation », au sens laïque « réfléchir profondément » (Dictionnaire historique Le Robert).

samedi 11 avril 2015

La Sagesse des Femmes selon le Conseil des 13 Grands-Mères Indigènes

http://www.grandmotherscouncil.org
"La civilisation d'aujourd'hui a coupé les ponts avec les racines essentielles qui ont façonné l'humanité, dit Grand-Mère Bernadette.

Ces racines disent les Grands-Mères, descendent profondément dans l'Univers Sacré, le domaine de l'Esprit où les énergies féminine et masculine sont parfaitement équilibrées et en harmonie, là où l'unité et la connexion inhérentes à tous les êtres sensibles sont révélées. Cependant, dans le monde d'aujourd'hui, le pouvoir féminin - les forces les plus puissantes, aimantes et créatives sur terre - est sévèrement réprimé et s'il n'est pas honoré de nouveau le déséquilibre entre les énergies mâle et femelle pourrait causer la destruction de l'humanité, si ce n'est de la Terre Elle-même. Ce pouvoir féminin qui soutient la Terre et tous Ses habitants, si essentiel pour la survie de la planète, réside en chacun de nous, que l'on soit homme ou femme.


Parce que les énergies masculines du monde sont maintenant au contrôle, le pouvoir n'est pas équilibré avec l'amour inconditionnel. L'agression, l'avidité et la peur domine l'humanité. Les femmes, les enfants, et toute la nature sont exploités avec un résultat dévastateur. Même ce qui à l'origine était dans les mains sûres et aimantes des femmes pendant des milliers d'années a été usurpé. Depuis le commencement des temps, les femmes ont gouverné avec succès leur corps et les cycles de conception, grossesse et naissance. Et maintenant ils sont dominés par des agendas du pouvoir et du contrôle. Ceci n'est pas la voie du Féminin Divin.

jeudi 9 avril 2015

Qui mieux que Soi sait ce qui est bon pour Soi ? et L'autonomisation de l'Enfant

Rocher de Roquebrune
Qui mieux que Soi sait ce qui est bon pour son Corps ?
Qui mieux que Soi sait ce qui est bon pour son Cœur ?
Qui mieux que Soi sait ce qui est bon pour son Esprit ?

Mais qui est donc ce Soi ?
Celui qui préside le Corps, le Cœur et l'Esprit...du Moi !






Alors si le Moi n'aime pas s'entendre dire ce qu'il a à faire,
Il est temps d'écouter le Soi
Tout au fond de Soi et au-delà de Soi
Lové dans les profondeurs de l’être.

Il se révèle dans
La détente du Corps,
La paix du Cœur et
La sérénité de l'Esprit

Mais où est donc cet Esprit qui sommeille en Soi ?

L’esprit comme musicien et guide intérieur - Extrait de "L'esprit de Famille, une invitation à méditer..."

Sans esprit, il est difficile de concevoir que le corps s’anime et que le cœur batte. La roue rythmique est insufflée par la volonté de chacun d’y participer. Dimension impalpable, c’est le subconscient de Freud, le Moi Supérieur, le Soi, le « guide intérieur », le double[1], l’Atma, etc. bref ce quelque chose en soi ou quelqu’un qui semble insuffler l’acte et la parole. A chacun sa manière de l’exprimer en fonction de son niveau de conscience, mais lorsque certains n’arrivent pas expliquer la raison de leur action, ils vont dire : « Quelque chose me dit… », « Mon petit doigt m’a dit… », etc.