Mères,
n'attendons pas le burnout
pour réagir !
n'attendons pas le burnout
pour réagir !
Avant nous parlions du surmenage : sur menage...sur ménage...la mère dépassée par les tâches ménagères qui n'a plus de répit entre les enfants, la maison, le travail et les exigences d'un mari qui semble se la couler douce dans ce décorum...
Le raz-le-bol général prend le dessus, elle n'a plus de jus, plus le goût de rien et c'est la descente aux enfers...
Entre
celle qui se tait et pense qu'elle n'est bonne à rien, même pas bonne à
être dans sa maison ni au lit avec son mari et qui rêve de s'endormir
pour ne jamais se réveiller et celle qui explose de colère et envoie
tout balader, mari et enfants, pour respirer et voir ailleurs si l'herbe
est plus verte, il y a une déclinaison de mères qui souffrent dans leur
quotidien et pleurent leurs sentiments d'injustice et d'impuissance en
cachette dans leurs toilettes.
Si vous vous reconnaissez quelque part dans cet éventail de mères au bout du rouleau, il est temps de réagir pour ne pas perdre le chemin de l'amour, de la maison et des enfants...bref de la famille !
Burnout des Mères
Saison 01 Episode 01
Commençons par réfléchir sur le sens du mot surmenage à travers son origine...
Référence : Le Robert, Dictionnaire Historique de la Langue Française sous la direction de Alain REY
Kirikou de Michel Ocelot |
Cependant, dès ses premières attestations, mener a un sens plus général "accompagner quelqu'un en le dirigeant", qui tend depuis l'époque classique à céder du terrain à son composé emmener. L'idée de direction est plus ou moins colorée par l'idée accessoire de fermeté ou de contrainte (v. 1080), comme dans "mener quelqu'un à la potence". Toujours avec la notion de "direction dans un déplacement", le verbe signifie "faire avancer en marchant à la tête" (v. 1170), que l'objet soit animal, un groupe, un cortège, notamment dans le contexte de la danse "mener le bal" (v. 1120). Le verbe est alors quasi synonyme de conduire. La valeur figurée de "commander" s'ajoute à celle d'"aller le premier" en sports où mener une course c'est "être en tête, avoir l'avantage". Puis vient début du XVIIè s. "mener à la baguette", mener par le bout du nez", "ne pas se laisser mener". Le verbe exprime aussi l'idée de "contrôler, faire aller une chose en la contrôlant" (v. 1175). D'autres emplois figurés : "mener sa barque", "mener une vie (sainte ou scandaleuse)" (v. 1180).
Quant à surmener il proviendrait au XIIIè s. de sormener "entraîner" et s'est surtout répandu au IXè s. au sens physique de "fatiguer (une bête) outre mesure" puis plus couramment pour "éreinter, exténuer quelqu'un".
Enfin on reconnaît surmenage en 1845 dans la médecine vétérinaire comme "action de surmener un animal", plus souvent employé pour une personne avec son sens médical d'"état d'une personne surmenée" (1864), devenu usuel.
Du surmenage au Burn out, burnout.
Du surmenage au Burn out, burnout.
Venons-en
à la langue anglaise qui ne cesse de prendre du terrain dans la presse
Française que les gens imitent sans réfléchir...
L'Académie Française nous présente du reste son origine en disant :
"Ce terme anglais, emprunté au vocabulaire des techniques spatiales, a dans ce domaine très spécialisé des équivalents français.
La presse s’en est fâcheusement emparée pour désigner ce qui s’intitule proprement le « syndrome d’épuisement professionnel » et, plus souvent encore, l’état d’intense fatigue, la sensation d’avoir perdu toute énergie
auxquels font allusion les commentateurs sportifs lorsqu’ils disent
familièrement qu’un joueur ou un athlète est « carbonisé », « vidé »,
etc.
Dans tous les cas, on aura recours aux termes français et on évitera de faire usage de ce mot anglais.
Le dictionnaire d'Oxford définit le burn out dans son sens premier : "Cease to function as a result of excessive heat or friction" ce qui veut dire : "cesse de fonctionner par une chauffe ou friction excessive". Une définition qui concerne donc les machines.
En bref et étymologiquement parlant :
Pour les Francophones, la Mère est une bête...
Pour les Anglophones, la Mère est une machine !
Et
Pour les Mères, il s'agit tout simplement du...
"Syndrôme d'Epuisement Maternel"
S.E.M.
Nous récoltons ce que nous semons...
S.E.M.
Nous récoltons ce que nous semons...
Les
femmes qui s'en sortent le mieux, sont celles qui sont les plus aisées matériellement, de par
leur famille, leur mari et/ou leur travail. Elles ont des employés - les
employés de maison - qui vont les aider à assumer leurs tâches ménagères
ce qui leur donnera du temps pour être en famille et/ou pour travailler plus et gagner plus.
Les
femmes plus simples doivent jongler avec tout. Certaines ont de la
chance : tout se passe bien ! De la chance ou tout simplement elles ont
bien choisi leur mari. L'amour anime la maison et chacun, dans sa maturité
d'adulte, assume les responsabilités de la maison et de la famille.
Famille Pingouin de Ambre Nicolas |
Des maris qui feignent de ne pas comprendre ce qu'elles demandent, ne prennent
aucune initiative à la maison...bref se montrent de pitres "aides" jusqu'à ce qu'elles se transforment en mégères - celles qui crient de désespoir de devoir
tout faire - ou en Cendrillon - celles qui se courbent en 50
pour ne pas réveiller la bête - et chacune finissant par ne plus rien
demander...et faire tout, toute seule !
Par
contre, les
maris ont faim, très faim, jour après jour, comme les enfants
d'ailleurs, et veulent que
leur maison soit toujours en ordre, ou pas, et que les enfants soient
toujours sages comme des images, etc. Bref le mari a des exigences
encore et encore que la femme exècre de plus en plus à satisfaire !
Si
en plus, c'est elle qui ramène la plus grande partie du revenu de la
famille, alors là, c'est le pompon ! L'injustice bat son plein ! La
fatigue aussi !
Cette
fatigue qui se cumule depuis les grossesses et les accouchements dont
elles n'ont pas pu complètement récupérer, ni les nuits hachées
des premières années que l'enfant ne fait pas vraiment...
C'est pour ces femmes-là que la famille
dont elles avaient tant rêvée avec l'amour et la joie promises
deviennent un vrai calvaire...
Il est temps de réaliser quelle mère vous êtes et ce que vous souhaitez vraiment vivre à la maison avant de perdre le goût de vivre...
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