vendredi 20 février 2015

L'Enfant naît de l'union de coeur d'un homme et d'une femme

Cœur de Fraises et Framboises - Serena

Extrait du Livre:

C’est dans l’union de deux cœurs qu’un nouveau cœur se met à battre sur terre. Dans le rythme de deux cœurs en confiance et sans peur, en paix et sans colère, en joie et sans tristesse, la surprise est grande…un enfant est conçu.

C’est dans le rythme du cœur de la femme enceinte que l’enfant développe en lui sa propre rythmique cardiaque. Dans l’intimité la plus totale, les cœurs de la mère et de l’enfant en devenir créent un lien qui se manifeste à travers les émotions maternelles que l’enfant accueille dans un « état primordial ».

C’est dans l’accélération cardiaque que la mère accouche et l’enfant naît, accompagné par le cœur de l’homme qui bat à l’unisson de ceux qu’il aime. Dans une joie intense, une famille vient de naître émotionnellement sur terre. Des larmes coulent, des sourires se dessinent sur chaque visage, c’est le « moment magique » dont il est si difficile de parler tant la profondeur du sentiment est grande. Le processus émotionnel est à l’œuvre dans le cœur. Que les parents en aient conscience ou non, il s’élabore et se développe constamment, à l’infini jusqu’au dernier battement de cœur. Ainsi, devenir parents dans la dimension émotionnelle, c’est être conscient de ce qui se vit dans son cœur. De l’acte d’amour entre l’homme et la femme à la promenade main dans la main avec son enfant, c’est faire l’expérience d’être parent à travers ses émotions : un éclat de rire, un cri, une larme, une moue, un pincement de cœur, etc. autant d’expressions physiques réelles ou imagées de notre vie émotionnelle qui conduisent petit à petit vers le sentiment d’amour. Tout notre corps exprime ainsi ce que notre cœur ressent et nous révèle la conscience de soi en tant que parent émotionnel.

Développer la conscience de soi dans la dimension émotionnelle, c’est écouter son cœur[1], exprimer ses émotions et  aimer jusqu’à éprouver un profond sentiment d’amour et de compassion. Le Dalaï-Lama (1998)[2] nous dit que « puisque la nature humaine est fondamentalement bonne, la meilleure solution est d’en revenir à nos sentiments humains fondamentaux : l’amour et la compassion ».


[1] Jacq C. (1998). La sagesse vivante de l’Égypte ancienne. Robert Laffont, Paris « Le cœur. L’Ennéade a créé la vue au moyen des yeux et l’entendement au moyen des oreilles, et la respiration au moyen du nez. Les organes élèvent les perceptions jusqu’au cœur. C’est grâce au cœur qu’existe toute connaissance, la langue formule ce que le cœur a conçu.  Ainsi naquirent toutes les puissances créatrices, l’être et le non-être (Atoum) et son Ennéade. Toute parole divine se manifeste en fonction de la pensée du cœur et de la formulation de la langue. Ainsi furent créées les énergies créatrices et les qualités de l’être. Ainsi furent engendrés toutes les nourritures et tous les aliments bienfaisants, grâce au Verbe. Ainsi fut donnée la vie au juste et la mort à l’individu inique. Ainsi furent créés tous les modes de travail et tous les types d’artisan, l’action des mains et le mouvement des jambes, la mobilité de chaque membre, conformément à l’ordre du cœur conçut et que la langue formule, ordre qui créé continuellement la signification de chaque chose ». Pierre de Shabaka.
[2] Sa Sainteté le Dalaï-Lama (1997). Guérir la violence. Plon, Paris.

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